Comment créer sa maison d’édition

Aujourd’hui, grâce à Internet et l’essor du numérique, c’est devenu assez facile… en principe. Il n’y a qu’à regarder tout ceux qui rêvent de se lancer. Ce n’est donc pas infaisable. Mais il y a quelques trucs à savoir.

Sur un précédent blog, je relatais mes débuts laborieux. J’avais fait une première tentative avortée, vite restée au stade du projet. En effet:

  • je n’avais aucune mise de fonds. Aucune.
  • je ne connaissais rien à l’imprimerie
  • je ne connaissais rien aux techniques d’illustration
  • je ne connaissais rien à la maquette d’un livre, au travail du graphiste, etc…

Bref, tout ce qu’il ne faut pas faire.

Un an plus tard, un peu mieux renseignée, je me lance avec:

  • une mise de fonds de 6000 €
  • un satut d’auto-entrepreneur

PREMIÈRE ERREUR! Le statut d’auto-entrepreneur ne convient pas à l’activité d’édition. Il y a beaucoup de frais qu’on ne peut pas déduire et on ne peut pas non plus récupérer la TVA. De plus, c’est un frein pour les diffuseurs. À la limite, testez votre projet pendant 6 mois, mais ensuite, abandonnez ce statut. Ce que j’ai fait au bout de… deux ans.

Quel statut adopter alors?

Si vous voulez faire le job cool cool, vous pouvez opter pour un statut associatif, facile à gérer, mais avec ses limites:

  • Vous ne pourrez pas emprunter (or, ça peut être utile)
  • la bisbille peut s’installer avec les autres membres
  • difficile ensuite de passer en société

À mon avis, le mieux est de choisir l’EURL avec impôts sur les BIC. En gros, vous déduisez toutes vos charges et dépenses de votre chiffre et vous êtes imposé sur l’éventuel bénéfice.  Une chose à savoir, cependant: téléphonez à l’URSSAFF pour connaître le montant provisionnel de votre futur RSI. En effet, au début, vous paierez un forfait qui sera ensuite ajusté sur votre revenu réel. Pour info, au mois de novembre 2012, ce forfait est de 558 € par trimestre.

Une fois votre structure juridique choisie, il vous faut un nom, un site et un logo. Soit vous avez dans compétences dans la matière et vous pouvez vous bidouiller quelque chose de très bien tout seul, soit vous êtes complètement à côté de la plaque et il faudra faire appel à un professionnel. Oui, je sais, il existe plein de plates-formes qui permettent de créer son site en ligne mais franchement, le design est très laid. Au final, on a un résultat qui fait tout sauf sérieux. C’est pareil pour le logo. De toute façon, l’édition est une entreprise comme une autre, qui nécessite des investissement, notamment au niveau de la communication. Si vous n’êtes pas prêts à les faire, inutile d’aller plus loin…L’idéal: avoir un bon ami doué en la matière!

Donc, vous avez la structure; le site, le nom et le logo. Il ne vous reste plus qu’à publier. Mais quoi et comment? Là encore, il y a quelques règles à respecter.

  • choisissez une ligne éditoriale et respectez-la. Il n’y a rien de pire que ces maisons d’édition fourre-tout où on trouve pêle-même du polar, de la jeunesse, de la cuisine, de la fantasy…De toute façon, on publie ce qu’on aime lire, donc, ça devrait faciliter le choix. Si vous avez des goûts très pointus, c’est peut-être l’occasion de créer une niche.
  • définissez une charte graphique et une identité visuelle
  • faites des collections: par tranche d’âge, par thème…et à chaque collection, son identité visuelle.

En outre, on n’oubliera pas de:

  • demander une liste de numéros ISBN à l’Afnil
  • s’inscrire à la Sofia pour la gestion du droit de prêt

Ça, c’est pour la forme. Mais pour le fond? Comment trouver des auteurs?

En général, celui qui crée une micro-maison d’édition y publie ses propres textes. C’est mon cas. Écartons tout de suite les hypothèses d’un ego surdimensionné. D’une part, je suis déjà publiée depuis pas mal de temps dans une grosse maison d’édition, donc aucune frustration de ce côté là. D’autre part, en cas d’échec, il vaut mieux se planter toute seule avec ses propres écrits. Mais le but, c’est d’abord de donner vie au travail d’autres auteurs.

Vous verrez que c’est assez facile d’en trouver. Dans votre entourage, la chose va se savoir assez vite et il y aura toujours un cousin pour en parler à une amie qui s’empressera de vous envoyer sa prose. Vous aurez également pris soin de créer une page Facebook dédiée à votre petite entreprise. Elle va rapidement attirer pas mal de monde mais ne vous y fiez pas: ce ne sont pas des lecteurs en puissance, juste des aspirants à la publication, pour la plupart. Et c’est là que se trouve votre vivier. Régulièrement, on vous proposera des projets parmi lesquels vous devrez choisir en fonction de vos goûts…et de votre budget.  Pour être rentable, c’est à dire ne pas perdre d’argent et auto-financer les productions suivantes, hé bien, il faut publier le plus possible au début. Mais pas n’importe quoi. Chacun à ses méthodes pour faire son choix. Certains aiment s’entourer d’un comité de lecture. Personnellement, je me fie à mon impression première (c’est toujours la bonne, surtout si elle est mauvaise) et à mon instinct. Jusqu’à présent, ça marche.

Bon, vous avez déniché de merveilleux manuscrits. Il vous faut des illustrateurs, surtout si vous donnez dans la jeunesse. Même procédé de recherche que pour les auteurs. Évitez absolument la bonne copine qui « rêve d’être illustratrice » et qui ne maîtrise aucun des logiciels indispensables à la réalisation d’un travail professionnel. Ses coloriages donneront un effet épouvantable à l’impression et votre précieux bouquin se heurtera à la moue pincée des libraires. Une maison d’édition est une entreprise comme une autre, qui doit éviter de perdre de l’argent. Ce n’est pas un bon plan de copinage. Bien sûr, vous en vexerez certains. Pas grave.

À propos d’argent, il y a un poste qui pèse très lourd, c’est celui de l’imprimeur. Faites faire des devis. Les noms circulent vite dans le milieu, on vous recommandera X, on vous déconseillera Z. Imprimer en France est cher, l’Europe de l’est peut être un bon plan. Grâce au numérique, il est possible de faire de petites quantités, quitte à demander du réassort. Munissez vous d’une calculette et définissez la quantité à imprimer: le prix de revient à l’unité du livre est déterminant pour son prix de vente. pensez aux remises libraires (pas moins de 30%), aux frais postaux, aux remises distributeur si vous en avez un (pas moins de 56%). plus la quantité est importante, plus le prix de revient sera intéressant. Mais il faudra quand même payer la facture. Négociez un règlement à 60 ou 90 jours et refusez de donner un acompte. Il y a pas mal d’imprimeurs en concurrence, ça facilite les choses. Si vous faites des albums cartonnés, vérifiez qu’il y a un façonnier. Bref, ne vous pressez pas. La relation de confiance est importante avec votre imprimeur. Normalement, il doit vous aider gratuitement en cas de petits soucis de pré-presse (rafraîchir un code-barre, par exemple). NÉGOCIEZ!

Outre un bon imprimeur, il vous faudra un correcteur et un maquettiste. Si vous connaissez bien les logiciels de mise en page, vous pouvez vous passer du maquettiste, sauf si il y a un vrai travail créatif, par exemple un album.

Ouf! Après tous ces efforts, vos cartons de livres sont là. Il va falloir les vendre, à présent. À qui? Comment? Plusieurs possibilités:

  • les librairies de proximité: vous serez obligés de faire du dépôt, mais ça vous ouvrira des portes et évite de gérer les retours. Si les libraires s’impliquent, ça peut donner d’excellents résultats.
  • les dédicaces: demandez les aux libraires, aux Cultura, Leclerc, Auchan…
  • les salons: démarrez par les petits salons régionaux et quand le catalogue s’étoffe, visez plus large. Attention, certains salons n’invitent que des auteurs, pas les éditeurs (d’où l’intérêt de la double casquette). D’autres passent par une librairie à laquelle il faut reverser un pourcentage de la recette. Tous les salons ont leur site internet et là aussi, le bouche-à-oreille marche bien.
  • les interventions dans les écoles: en général, suivies de commandes ou de dédicaces et rémunérées.
  • un diffuseur: seulement si vous avez un catalogue et attention aux retours. L’idéal: ne pas tout mettre chez lui et garder le plus possible de contacts et ventes directes. Mais c’est très utile.

Ça vous dit toujours de vous lancer dans l’aventure? Il y aurait encore plein de choses à dire, c’est l’objet de ce blog. Mais si le coeur vous en dit, lancez-vous et qui sait? À bientôt sur un prochain salon?

 

 

97 réflexions sur “Comment créer sa maison d’édition

  1. Eunice 4 novembre 2012 à 13:31 Reply

    Merci pour toutes ces informations très intéressantes. J’ai pensé plusieurs fois me lancer également mais je pense que je n’ ai pas la force nécessaire pour faire face à tous ces problèmes.

  2. Sandra38 17 mars 2013 à 12:33 Reply

    J’aimerais beaucoup me lancer, cela fait des années que je fais de graphisme donc niveau logo, maquettes des livres et tout, je peux tout faire toute seule. Donc je n’aurais pas de soucis à me lancer. La pub j’adore faire cela, je n’aurais aucun mal à contacter des librairies, à aller communiquer avec des imprimeurs… etc. Ce qui me gène c’est la gestion administratif et niveau comptable, je ne suis pas très papier, ça m’énerve vite. Est ce facile toute la gestion des papiers ?

    • mapetitemaisondedition 17 mars 2013 à 22:00 Reply

      Un ebonne gestion est indispensable mais ce n’est pas très pesant. Sinon, il vaut mieux prendre un expert comptable pour vous aider.

  3. Eunice 18 mars 2013 à 08:58 Reply

    C’est vrai qu’une bonne gestion c’est super important!

  4. REVEUR 8 avril 2013 à 18:51 Reply

    tt l monde s interesse a ce domaine
    je propose de se reunir pour un projet en partenariat
    qui sait…..?

    • grenoblois 1 novembre 2013 à 12:43 Reply

      le sujet est passionnant, moi même aimerais monter ma maison d’édition, hélas je ne sais par où commencer 🙂

      • grenoblois 31 juillet 2014 à 15:43

        Bonjour, avez-vous mené votre projet à bien? je suis également intéressé pour créer ma propre maison d’édition,j’ai écrit quelques ouvrages et j’aimerais me lancer, j’habite également à Grenoble (pas loin) si vous recherchez éventuellement quelqu’un 🙂
        Bonne journée

    • Datheus 16 février 2014 à 11:43 Reply

      Désolé pour le retard, rêveur, mais je me sens intéressé par ta proposition. Se réunir pour faire un projet en partenariat me parait être la meilleure solution pour éditer librement 😉

    • Gromer 27 février 2014 à 19:10 Reply

      Bonjour rêveur, votre idée de lancer un projet de partenariat peut etre une bonne chose, moi meme etant jeune et motivé j’aimerai beaucoup me lancer dans l’édition de livre, car c’est ce qui nourrit le mieux mon esprit et je me doute que beaucoup d’auteur talentueux n’ont pas la chance de se faire connaitre. Et j’aimerai beaucoup leur donner cette chance. J’ai une idée de concept mais je ne l’etalerai pas ici, vous pouvez m’ecrire à cette adresse : gromer_nicolas@hotmail.fr pour en parler si vous le souhaitez. Bien evidemment si d’autre personne de passage sont interessées , ils peuvent m’ecrire aussi. J’ai quelque sous qui constiturai un jolie fonds, bref. Je cherche activement un « associé » , un « partenaire ». En esperant une reponse. Bonne journée.

  5. cecile 22 avril 2013 à 15:19 Reply

    merci pour ce blog c’est super,

  6. Scénaristes en devenir 8 Mai 2013 à 21:54 Reply

    Y’a beaucoup moins de travail avec une maison d’édition en ligne.

  7. marine 10 juillet 2013 à 08:03 Reply

    Madame,
    Sauriez-vous me dire quels sont les organismes auxquels je peux faire appel pour obtenir des financements ?
    Merci

    • mapetitemaisondedition 10 juillet 2013 à 09:20 Reply

      Banques et famille…

      • mapetitemaisondedition 22 juillet 2013 à 15:03

        Le statut d’auto-entrepreneur permet de ne pas payer de charges quand le CA est nul… mais on ne peut pas déduire ses frais. Donc, s’il peut être intéressant pour démarrer et tester une activité, il n’est absolument pas adapté à l’édition. L’EURL permet de déduire les frais, c’est donc une meilleure solution.

      • sana 22 juillet 2013 à 15:48

        merci pour votre réponse rapide , et très explicite pour moi, merci encore pour le temps que vous accordez aux réponses, c’est très gentil!

  8. Sana 22 juillet 2013 à 13:30 Reply

    Bonjour je voulais savoir quelles sont les démarches à suivre car je suis totalement novice en la matière et je serais intéressée pour ouvrir une maison d’édition pour des livres jeunesse uniquement dans l’apprentissage des langues étrangères , mais je ne sais pas quel est la différence de statut entre s.a.r.l et auto entrepreneur , je ne voudrais pas me louper , en gros j’aimerais savoir quelles sont les erreurs à ne pas faire , merci pour ce blog !

  9. Jonathan 3 septembre 2013 à 13:05 Reply

    Bonjour,
    J’aimerais fonder une maison d’édition associative en deux autres personnes. Quelles sont les limites par rapport à une EURL ? Nous ne voudrions pas faire de cette activité notre principale, il s’agit simplement d’une activité secondaire (nous avons tous des activités plus importantes). Merci,

    • mapetitemaisondedition 3 septembre 2013 à 19:36 Reply

      Bonjour Jonathan
      J’avoue mal connaître les limites de l’association.
      Il faudrait demander conseil à un professionnel, mes réponses pourraient vous induire en erreur.
      Bien cordialement.

    • Bérénice Delpeyrat-Vincent 15 octobre 2013 à 11:04 Reply

      pouquoi pas une scop ? asso et scop ont en commun d être des structures collectives ( économie sociale et solidaire ) . Dans le cas de l association elle est sous statuts loi 1901 donc à but non lucratif et le bureau est bénevole . Les revenus générés ( éventuellement ) reviennent à l asso ..;qui peut défrayer es membres ou salarier une personne ( ou plusieurs ) . pour les scop , vous pouvez vous renseigner auprès de l’union regionale des cop ( URSCOP ) de votre region . et pour ce qui est de l Economie sociale et solidaire , il doit exister dans votre région soit une chambre regionale de l ESS ( CRESS) soit une structure charge de tout ça ( ça dépend des regions . Il existe aussi maintenant des cooperatives d activite et d emploi qui sont des stuctures d accueil et d appui pour celles et ceux qui veulent creer leurs activités , et qui peuvent mutualiser un certain nombre de fonction et qui assure un statut interressant puisqu on est a la fois salarie de la structure et cooperateur . L edition etant déjà ( en tout cas pour moi ) dans une forme d économie de partage , ça a du sens de se tourner plutot vers des structures de l economie solidaire .

      pour ce qui est des financements possibles , renseignez vous aupres des collectivités , des structures d’ accompagnement de l’ESS : France active peut faire des prêts aux associations, certaines collectivités ( dont la mienne ) aident à la création de SCOP , des fondations peuvent être interressées pour soutenir certains projets assocaitifs , des aides exisent via l’ADIE , pour completer des financements . Bref , il n y a pas que le statut d auto entrepreneur et les projets collectifs , s’ il necessite comme ecrit  » de bien entendre  » sont aussi souvent plus solides …. ( l ESS c est 10% du PIB et 10% des emplois en France en gros )

  10. zimbo 6 septembre 2013 à 08:11 Reply

    Bonjour,
    Merci pour ce blog qui est une mine d’info 😉
    Nous sommes en train de monter notre projet de maison d’édition avec mon mari.
    Nous voulons déposer notre nom et je me demandais si vous pouviez me renseigner sur les classes qu’il faut choisir, si vous l’avez fait aussi. Nous avons peur d’en oublier et comme il faut repayer à chaque fois…
    Merci d’avance,
    Cordialement

    • mapetitemaisondedition 6 septembre 2013 à 15:30 Reply

      Bonjour,
      Il vaut mieux ratisser large. Les classes à l’Inpi sont détaillées, donc vous pouvez en sélectionner plusieurs, tout ce qui se rapporte à l’édition, imprimerie, etc…
      Bon vent à votre projet!

  11. Sana 12 septembre 2013 à 01:05 Reply

    Bonjour , je vois qu’imprimer un livre est moins cher à l’étranger or j’aimerais savoir comment pourrais- je faire pour pouvoir travailler avec un imprimeur étranger , la langue est une barrière et j’ai aussi peur du rendu et pour la livraison comment est ce que cela se passe? Merci pour le temps que vous accordez à chaque question. Cordialement sana.

  12. mapetitemaisondedition 12 septembre 2013 à 16:54 Reply

    Rassurez-vous, la langue n’est pas une barrière! Tous les commerciaux maîtrisent parfaitement le français. Les conditions de réalisation et d’impression sont excellentes.

  13. cécilia 20 septembre 2013 à 14:05 Reply

    Bonjour et merci pour votre blog 🙂 juste une petite question: pour obtenir le code isbn il y a une procédure particulière? et est-ce qu’imprimer soit même, pour de petits tirages, ne serait pas intéressant? je ne compte pas vivre de cette activité mais vraiment me faire plaisir !!! merci et bonjour de Corse 🙂

    • mapetitemaisondedition 20 septembre 2013 à 19:09 Reply

      Bonsoir la Corse!
      Pour avoir un ISBN, il suffit de contacter l’AFNIL, rue Grégoire de Tours, à Paris. Vous demandez des numéros et ils vous en envoient rapidement un vingtaine. C’est gratuit. Il y a un site internet avec tous les renseignements pratiques. Pour les petits tirages, ça peut être très bien pour tester. Il y a plusieurs imprimeries qui en proposent à des prix corrects. Essayez SOBOOK à Lille, mais il y en a d’autres. Demandez des devis pour vous faire une idée. Très cordialement.

  14. Jamila 16 janvier 2014 à 19:04 Reply

    Bonjour,

    Merci pour tout ce boulot ! Quel statut conseillez-vous pour éditer (un peu) et commercialiser mais aussi vendre des produits éditer par d’autres ?

    Cdt

  15. Hygarion 4 février 2014 à 12:34 Reply

    Très bon blog. On apprécie car ce n’est pas sortit de la tete d’un illuminé mais bien de quelqu’un qui vit et qui sait de quoi il parle. Chapeau bas M.Plume en Herbe !

    Comme beaucoup ici, je pense sérieusement a me lancer, j’avance petit à petit et vos conseils sont … pertinents et vivifiants. Je pense aussi que la double casquette peut être un atout. Ma foi on verra ce que ca donnera dans le temps ! Je vous tiendrai au courant !

    • Hygarion 4 février 2014 à 12:43 Reply

      Oops c’est maintenant M.GreenQuill ! Felications car j’ai vu qu’un de vos livre a remporté un prix a Versailles. Ca fait chaud au coeur !

  16. Mvunda 6 mars 2014 à 18:03 Reply

    Bonjour a tous. Ben comme beaucoup sur ce blog, je souhaite creer une maison d’edition mais specialisé dans le manga et le comics, tout comme gromer, j’ai une idee et des fonds, j’ai aussi un ami (mon associé) qui est graphiste,le site web est en preparation ainsi que tout ce qui est demarche administrative, nous souhaiterions trouver une personne motiver pour ce joindre a nous dans ce projet,. Mon associé et moi habitons sur paris/ile de france. mon mail: Paper_max@msn.com

  17. Alice 25 mars 2014 à 20:19 Reply

    Bonjour ! Voilà je n’ai que 19 ans mais mon plus grand rêve est d’avoir ma propre maison d’édition. Or c’est un milieux difficile… C’est pour cela que j’aurai aimée savoir si par hasard vous n’avez pas besoin d’une stagiaire ? Où simplement avoir l’occasion de discuter avec un éditeur et écrivain en même temps serait un grand privilège ! Alice.

    • Manner 30 septembre 2015 à 19:16 Reply

      Bonjour , je suis écrivain et je vais lancer ma maison d’édition ; le projet est plutôt bon et tiens la route ! J’aurais besoin d’un partenaire financier et d’une assistante, stagiaire, par exemple; ! Si cela vous intéresse, contactez moi ! Je suis en région parisienne ! Merçi .
      dessabba@gmail.com

  18. lily 29 mars 2014 à 14:24 Reply

    Bonjour à tous,
    J’ai actuellement mon premier contrat de traduction avec un auteur anglais et j’ai la possibilité de le publier par la suite. Du coup, je caresse un de mes rêves, celui de devenir traductrice et éditrice. Je recherche actuellement d’autres auteurs non publiés en France ainsi que des informations concernant les démarches demandées aux éditeurs. (si ces démarches sont différentes de celles liées aux auteurs français).
    Auriez vous donc quelques informations sur les modalités contractuelles concernant les achats de droits français à des maisons d’éditions étrangères (particulièrement anglaises et américaines), ainsi que les démarches obligatoires d’un éditeur d’auteurs étrangers?

    Merci d’avance et encore merci pour ce super blog!
    Lily

  19. Maïssa 1 avril 2014 à 07:27 Reply

    Bonjour, je suis tombé sur votre blog : https://mapetitemaisondedition.wordpress.com

    Bravo. Très intéressant.

    Cependant, j’aurais une ou deux questions si vous le permettez : je souhaite distribuer l’œuvre d’un auteur mais je suis pour l’instant un particulier.

    Par souci de statut je souhaite créer une maison d’édition afin de distribuer sur le net le premier volume d’une série. Si par la suite la vente du premier volume est concluante, d’autres volume suivront, mais uniquement de cet auteur et pas plus de 3 ou 4 par an.

    Pensez-vous pertinent d’ouvrir une maison d’édition uniquement pour cela afin d’officialiser le statut éditeur/auteur ?

    Si oui, d’après vous, quel statut conviendrait le mieux a ce projet : auto-entrepreneur ? Association (pas tout compris, en plus je suis seul…)…

    Je vous remercie d’avance.

    Cordialement.

  20. cedric 21 avril 2014 à 09:27 Reply

    bonjour,
    je voulais te remercie car cela fait un moment que je recherche un blog comme le tient. Par contre il y a des questions que j’aimerai te pose, serai t il possible:
    -Je voudrais me specialise dans les mangas aurai tu un blog ou un conseil a me donne?

  21. ah 15 juin 2014 à 09:28 Reply

    Bonjour,
    Serait-il possible de savoir pour quelles raisons exactement vous pensez que le statut d’auto-entrepreneur ne convient pas au lancement d’une petite maison d’édition indépendante? Vous en énumérez certaines, mais il me faudrait plus de détails avant de trancher…Merci d’avance

  22. Goug 6 août 2014 à 14:05 Reply

    Bonjour et merci pour cette mine d’expériences.

    Une question sur le droit de prêt : vous dites d’une part qu’il faut « s’inscrire à la Sofia pour la gestion du droit de prêt », et d’autre part, « En général, celui qui crée une micro-maison d’édition y publie ses propres textes. C’est mon cas. ».

    Or les auteurs auto-édités sont en principe exclus du droit de prêt, de par (si j’ai bien compris) l’absence de contrat d’édition — on ne peut en principe se contracter soi-même.

    Je suppose que c’est le statut de société (donc distinction entre la personne physique et la personne morale, au contraire du statut d’entreprise individuelle) qui permet de passer outre et d’établir des contrats d’édition entre la maison d’édition et l’auteur-éditeur ? Ou bien ne vous êtes-vous inscrite à la Sofia qu’après avoir édité un auteur tiers ?

    Merci.

  23. Daniel&Iris 15 août 2014 à 13:51 Reply

    Bonjour,
    nous venons de parcourir « comment créer sa maison d’édition ».
    Nous avons pour projet de créer une petite maison d’édition de livres audio sur différents supports (cd, clef USB, téléchargement).
    Aurais-tu des conseils ou des directions de recherche supplémentaires ?
    Cordialement,
    Daniel & Iris

    • mapetitemaisondedition 20 octobre 2014 à 12:59 Reply

      Ça peut intéresser les associations de mal-voyants… il faut toujours chercher à sortir des niches habituelles…Creusez aussi par là.

  24. David 14 septembre 2014 à 20:14 Reply

    Bien joué ! Comme je m’interrogeais sur le sujet, google m’a directement amené sur cette page. J’y ai trouvé votre expérience et de bons conseils pour la démarche à entreprendre. Très intéressant ! 😉

  25. Nayilat 15 septembre 2014 à 18:39 Reply

    Salut j’ai 14 ans mais je rêve d’voir ma propre maison d’édition plus tard. Mon métier préférer est d’être psychologue mais comme j’adore les défis et les aventures depuis 12 ans je rêve d’avoir ma propre maison d’édition. J’ai déjà écris un roman et je sais que c’est un parcours difficile mais c’est très exitant et je veut déjà savoir les bases. Merci

  26. vughes 26 septembre 2014 à 20:44 Reply

    Bonjour tout le monde

    Voila une idée qui me trotte dans la tête aussi depuis un moment !

    Je cherche des gens intéréssés pour avancer sur des projets

    je suis moi même illustrateur et souhaite me diriger vers des contes pour enfants, je reste cependant ouvert à tout le reste 🙂

    je laisse mon book et mon mail :
    society6.com/vughesgraphics
    bernardlaportee09@gmail.com

    Super blog, c’est une mine d’info merci l’auteur 🙂 !

    • mapetitemaisondedition 20 octobre 2014 à 12:58 Reply

      Merci! J’essaye de faire profiter de ma petite expérience…

      • ym 22 novembre 2014 à 13:44

        bonjour

        merci pour le blog et les infos. j’ai l’intention de créer ma propre maison d’édition, je ne sais pas encore quel statut choisir, probablement associatif, par contre je sais exactement quelle sera ma ligne éditoriale et mon public.
        est ce que je suis obligée de racheter les droits des ouvrages publiés à l’étranger avant de me lancer dans des traduction en français sachant que les auteurs se trouvent à l’étranger, sont pour certains décédés, et que certaines des maisons d’édition, à l’étranger aussi, n’existent plus.
        est ce une bonne idée d’envoyer une version française aux auteurs pour les convaincre ou les motiver afin d’autoriser la cession des droits ?
        où trouver quelqu’un pour traduire de l’anglais vers le français des livres épuisés, rares ou interdits à la vente dans certains pays ?

        cordialement

        ym

      • Novela 24 novembre 2014 à 11:26

        Bonjour,
        Je suis traducteur anglais/français et je serais heureux de contribuer à votre projet. N’hésitez pas à me contacter
        Cordialement,

      • ym 24 novembre 2014 à 11:44

        bonjour, vous avez une adresse mail pour qu’on puisse communiquer sans passer par les commentaires ?
        cordialement
        ym

      • Novela 24 novembre 2014 à 12:15

        Oui, vous pouvez m’écrire à uccello.antico@gmail.com

  27. Estellka 25 décembre 2014 à 19:54 Reply

    Bonjour, votre article est intéressant, il donne un aperçu bref mais réaliste. j’aurais une question : j’aimerai me lancer dans l’édition de livres numériques uniquement, et les vendre sur mon site. je n’aurais donc pas besoin d’un imprimeur, ni de les distribuer chez les libraires. Au vu de votre expérience, que pensez-vous de ce projet? est-il réaliste à votre avis?

    cordialement

    • mapetitemaisondedition 25 décembre 2014 à 20:16 Reply

      C’est une bonne idée pour démarrer à condition de respecter quelques regles: ne pas négliger la promo. Mettre en lecture un extrait. Faire un site internet dédié pour d’éventuels bonus…que 2015 voie le succès de votre entreprise!

  28. Doriane 5 février 2015 à 14:48 Reply

    Bonjour, et merci pour cet article!

    J’ai bien retenu que vous conseillez plutôt une EURL comme structure juridique. Pourquoi la trouvez-vous préférable à une entreprise individuelle? Désolée pour la forme « interro de cours »! mais je ne m’y connais que très peu en structures juridiques liées aux entreprises! 🙂 D’avance merci, Cdlt,
    Doriane

  29. Jonathan 17 mars 2015 à 17:04 Reply

    Merci pour toute ces info.
    J’ai quelques questions:
    1.Comment entrer en contact avec les auteurs et négocier les droits d’édition?
    2. Pour les auteurs en langue étrangère (anglais) faut-il s’adresser à eux directement ou aux maisons d’édition qui les publient?

    Merci

  30. Alrik 9 avril 2015 à 21:52 Reply

    Bonsoir à toutes et à tous!!
    Je suis stupéfait et à la fois ravi de voir qu’en dépit de l’ancienneté de cet article (novembre 2012, tout de même!!), la passion et l’envie brûle toujours…

    Je suis touché que vous ayez pris le temps de décortiquer toutes ces phases avec nous, basé sur votre expérience personnelle -et professionnelle, pour le même coup- aussi j’apprécie d’autant plus cet élan d’exaltation à l’idée de franchir le pas!!

    Mon épouse et moi-même sommes auteurs et nous avions longuement souhaités nous faire publier via une maison d’édition. Or, à l’instar d’un réalisateur qui voudrait avoir droit à son final cut, nous voudrions vraiment chapeauter nos créations de A à Z et après être passés par la case association de 1901, nous avons envie de passer le cran au-dessus…
    Cela étant, Madame étant très manuelle, elle souhaiterait étendre son activité de créations en plus d’éditer nos textes et nos illustrations, tout en conservant une ligne thématique prédéfinie…
    Mes questions sont donc les suivantes, si vous le permettez:
    *Est-ce que les deux activités peuvent coexister sous l’égide d’une même structure juridique?
    *Si oui, peut-on vraiment parler encore de maison d’édition?
    *Portant la double casquette auteur/éditeur, pouvez-vous nous dire combien passez-vous de temps en moyenne en tant qu’éditrice? Par jour? Par semaine?

    Merci par avance pour l’attention portée à ce message, de l’avoir lu et au plaisir de vous lire.

    • mapetitemaisondedition 9 avril 2015 à 22:21 Reply

      Il vaut mieux séparer les deux activités.
      Sinon le temps consacré est très variable. Tout dépend du planning. Parfois plusieurs heures par jour..parfois quelques heures par semaine suffisent. Rajoutez salons et dédicaces..n

  31. TAISNE Sophie 18 juillet 2015 à 08:49 Reply

    Bonjour, je viens de prendre connaissance de ce blog avec des commentaires tous très utiles… Merci à toutes et à tous pour vos conseils!
    Je n’ose pas me lancer dans la création de ma propre maison d’édition car trop d’investissements pour moi (j’ai une toute petite pension de retraite).
    Je suis une amoureuse de la langue française et dévoreuse de livres depuis ma tendre enfance.
    Si l’une ou l’un de vous a besoin de quelqu’un pour apporter des corrections à vos manuscrits et même pour les dactylographier, je suis là!
    Ce serait pour moi l’occasion de joindre l’utile à l’agréable…
    Bonne journée!

    • letarotdesfilles 18 juillet 2015 à 17:09 Reply

      Merci pour cette proposition!

    • Manner 30 septembre 2015 à 20:00 Reply

      Bonjour Sophie Taine, pourriez -vous me donner vos contacts, nous recherchons des correctrices talentueuses et expérimentées ! Nous contactez d’urgence ! dessabba@gmail.com

  32. Pivoine 28 juillet 2015 à 01:25 Reply

    Bonjour,
    merci pour ce lieu d‘échange très intéressant et pour tous les renseignements si gentiment offerts.
    Comme Sophie Taisne, j‘ai une petite retraite et un profil similaire, on peut peut-être en parler ?!
    J‘ai une idée très précise de ce que je veux publier: du vécu, des témoignages, dans un domaine particulier.
    Langue française pour expérience vécue en France: Précisions hors forum … 😉 … Merci !
    Je ne suis pas trop loin de Paris, en Province.
    J‘ai le nom de la maison d‘édition, je dessine, j‘ai du temps, partager l‘émulation du projet avec une personne motivée serait agréable.
    Voilà ma question:
    Je voudrais ne pas avoir de statut juridique, ne déclarer que le BIC en cas de “bénéfices“, démarcher les libraires, salons et supermarchés à ma guise, car 580 euros/trimestre me semble ruineux, exclu, serait-ce possible ?!
    Merci pour vos avis et conseils.
    Cordialement
    [ NB: Vous pourriez peut-être organiser une “rencontre générale“, ce serait super ?!]

  33. carlos 23 novembre 2015 à 17:38 Reply

    salut a tous et merci pour tout ces témoignages,je viens de terminer un ouvrage que j’ai publier moi meme et qui s’est ecoulé en deux semaines. Mais j’aimerais bien passer un cran au dessus et trouver un petit je dis bien petit editeur pour avoir un avis de « pro » et éventuellement pourquoi pas une edition. Merci a plus

  34. lorente carlos 23 novembre 2015 à 17:44 Reply

    bonjour a tous.
    Merci pour tous ces témoignages, j’ai terminé un ouvrage que j’ai publier moi meme et qui s’est extrêmement bien vendu. Cependant j’aimerais bien passer un cran au dessus et trouver un petit, je dis bien un petit editeur pour avoir un avis de « pro » et eventuellemnt une cooperation. Il est possible de voir les annonces sur Google en tapant lorente carlos, roman les yeux bleus.
    Merci et peut etre a bientot

  35. Cécilia 10 janvier 2016 à 10:14 Reply

    Bonjour à tous !!
    Voilà je souhaiterais me lancer moi aussi, mais pas pour mes propres ouvrages. Je connais déjà la branche dans laquelle je veux me lancer et déjà un auteur avec deux tomes qui accepterait de se lancer avec moi.
    Je ne sais pas trop par où commençais, je me suis renseigner et lu tout les renseignements que j’ai pu trouvais sur le Syndicat National de l’Edition.
    C’est un rêve pour moi et j’aurais bien besoin d’un peu d’aide pour me diriger pour le début.
    J’espère avoir de vos nouvelles, merci beaucoup et à bientôt

    • letarotdesfilles 10 janvier 2016 à 10:28 Reply

      Vous trouverez tout sur le blog. Vous pouvez démarrer avec statut associatif pour limiter les frais au debut. Le plus dur est la commercialisation, tout dépend de votre segment.

      • Cécilia 10 janvier 2016 à 12:34

        Super je vais aller voir dans ce cas !
        J’aimerais me spécialisé dans les romans d’amour seulement ou avec les romans policier.

    • lorente carlos 11 janvier 2016 à 07:22 Reply

      Salut cécilia
      Si cela peut t’intéresser j’ai sortit comme je le disait un peu plus haut un manuscrit qui a fait un carton dans ma région , je l’ai tiré a 400 exemplaires et je t’assure qu’aucun n’en a été déçu.
      Si tu veux je t’en envoie un pour que tu l’examines, mais si tu aimes le suspence, polar et thriller, tu ne sera pas déçu.
      Dans tout les cas bravo de te lançer dans cette aventure, il faut du courage.

      A bientot

      • cecilia 11 janvier 2016 à 15:03

        Salut lorente Carlos,
        Ce serais avec plaisir que tu m’envoie ton manuscrit. Je te dirais se que j’en pense, mais j’aime effectivement le suspens, polar, et thriller. Si personne n’a était déçu dans ta région, je ne pense pas l’être !
        Merci, j’espère vraiment y arriver car ce projet me tiens vraiment à coeur donc je vais me donner à fond !
        À bientôt

      • lorente carlos 11 janvier 2016 à 18:20

        RE

        ok pas de probleme, donne moi ton adresse et je t’envoies ça des demain, pour te prouver que je ne suis pas un canular, comme je le disais tu peux aller sur Google et taper » lorente carlos les yeux bleus », et mieux si tu veux un numero de telephone tu peux me le demander sur ma boite lorentecarlos@orange.fr
        A plus

      • lorente carlos 18 janvier 2016 à 18:11

        salut cecilia
        gros bug de ma part je me suis planté sur mon adresse mail, je te la redonne et encore désolé carloslorente@orange.fr

        bises

  36. lorente carlos 26 janvier 2016 à 08:43 Reply

    bonjour a tous

    je me suis bien renseigné aupres de mon expert comptable, monter sa propre maison d’édition est courageux, certes mais visiblement tres compliqué. Alors prenez bien tous les avantages et inconvénients avant de vous lançer.

    A bientot

  37. Carole 13 février 2016 à 23:03 Reply

    Bonjour, je souhaite me lancer dans la littérature jeunesse et je me demandais s’il était possible d’être à la fois auteur, illustrateur ET éditeur ? Sachant que je partirai de zéro, zéro, zéro. C’est à dire que je vais d’abord devoir prendre des cours de dessin, d’illustrateur pour ensuite écrire mon premier livre. Le projet de la maison d’édition s’ajoute au premier projet car la spécialisation que je vise est très peu exploitée et donc je pense que je trouverai facilement des auteurs. Ne sachant pas par quoi commencer, je voulais savoir dans que ordre je devais suivre vos conseils ?
    Et autre question, si je crée ma maison d’édition mais que je ne trouve pas d’auteurs à publier, est-ce que mon entreprise (donc la maison d’édition) paie quelconques frais, impôts, taxes, même pendant les périodes où je ne publie rien et donc quand je n’ai pas de rentrée d’argent ?
    Et dernière question, j’ai déjà le nom éventuel pour ma maison d’édition, faudrait-il que je dépose le nom dès maintenant même si je n’ai rien encore commencé ?
    Merci beaucoup.

    • letarotdesfilles 13 février 2016 à 23:08 Reply

      Pas de rentrées, pas d’impôts . Mettez vous en association pour démarrer…

  38. Carole 13 février 2016 à 23:12 Reply

    Super cette réponse rapide ! Merci beaucoup.
    Une dernière question dans ce cas, j’ai compris qu’en tant qu’association toutes les dépenses sont à notre charge ?

    • letarotdesfilles 13 février 2016 à 23:15 Reply

      C’est le statut d’auto entrepreneur qui est dangereux car on ne déduit pas les frais. Hors il y en a… En EURL, on paye des charges et des taxes, même quand le chiffre d’affaire est faible. Le meilleur statut est l’association, les frais sont moindres à tous égards et on peut avoir des subventions…

  39. Carole 13 février 2016 à 23:23 Reply

    Merci beaucoup !

  40. mamadou diouf lalbatros 11 avril 2016 à 11:36 Reply

    je suis jeune auteur senegalais de 30 ans et j’ai publié un recueil de poéme chez édilivre.¨miroir d’une âme¨. mais j’ai pas été trop satisfait aprés la sortie. la distance entre l’auteur et la maison d’edition pose probléme;même le contrat signé est envoyé par la poste.nous cherchons une collaboration pour mettre en place une maison d’edition en afrique.nous sommes prêts pour toute proposition.

    • SevenSaara 2 avril 2018 à 12:44 Reply

      Bonjour Mamadou, votre projet est il toujours d’actualité ? Merci. Cordialement

  41. Mathilde Marine Littéraire 28 Mai 2016 à 12:26 Reply

    Hello !^^ Je tenais à te remercier pour cet article très intéressant qui va certainement beaucoup me servir ! 😉
    En tout cas, bonne continuation avec ta maison d’édition et bonne journée à toi
    Mathilde Littéraire

    • letarotdesfilles 28 Mai 2016 à 17:53 Reply

      Merci !
      Je suis passée à de nouvelles aventures mais j’ai adoré ce métier…💖

  42. fifi 13 juin 2016 à 23:26 Reply

    tout ça ça me plombe le morale quoi…

  43. Alinou14 28 juin 2016 à 15:26 Reply

    Bravo à vous, Plume en Herbe, pour ce blog !
    En revanche tous les commentaires de ces gens qui voudraient devenir éditeurs, et dont l’orthographe ou le style sont affligeants, ça plombe aussi le moral …
    Être auteur ou éditeur, c’est avant tout respecter la langue française, non ?…
    Par ailleurs, chaque région dispose d’une structure consacrée à la littérature (par exemple CRL en Normandie). Elle est là pour apporter des conseils !

    • Mathilde Littéraire 23 juillet 2016 à 09:03 Reply

      Bonjours à toi Alinou14, je tiens à répondre à ton commentaire car je suis en BTS Edition et actuellement en stage en éditorial dans l’une des plus grandes maisons d’édition française.
      Je suis d’accord avec toi qu’en tant qu’éditeur (et d’auteur), il faut respecter un maximum la langue française, nous devons être quasiment irréprochable en orthographe, conjugaison, syntaxe… MAIS, nous restons des êtres humains. Il nous arrive à nous aussi, éditeur, assistant d’édition, stagiaire en éditorial de faire des fautes ou de laisser passer des fautes, car nous ne sommes pas parfait, car nous avons pas mal de chose à gérer en même temps que ça arrive de laisser passer des fautes !
      Alors oui, nous devons être très rigoureux, nous devons toujours nous relire (et mon stage me l’a très bien fait comprendre) mais OUI ça nous arrive de laisser passer des fautes.
      Je travaille avec des personnes formidables qui connaissent très bien leur métiers, deux de mes collègues ont plus de 20 ans d’expériences et ça leur arrive de laisser passer des fautes, ça reste trèès rare.
      Je reste néanmoins d’accord avec toi que, lorsque des personnes disent vouloir travailler dans l’édition et font des fautes à chaque phrase, c’est affligeant mais il faut rester dans l’optique qu’en tant qu’être humain, nous faisons tous des fautes de français à un moment ou à un autre, même en édition, même en ayant nos diplômes, même avec 5 ou 15 ou 30 ans d’expérience.
      Sur ce, je te souhaite une bonne journée et un bon weekend à toi !

      Mathilde Littéraire.

      (PS : pardonne-moi pour les quelques fautes que j’aurais pus faire !)

  44. Lauber 22 juillet 2016 à 21:46 Reply

    Bonsoir, merci pour ce bel article, il m’est utile. Je note en particulier cette réflexion sur l’eurl. En fait je souhaite monter un atelier d’impressions de mes oeuvres et de celles d’autres artistes dont des livres (tirages d’art limités et signés notamment). Et c’est « un gros bordel » pour y voir clair là-dedans 🙂 Chambre des métiers ? CCI ? …

  45. Michel 7 août 2016 à 15:49 Reply

    Bonjour, Je me permets d’indiquer le statut Juridique suivant: SASU. A toutes fins utiles, bien amicalement. Michel.

  46. Cara 14 septembre 2016 à 20:30 Reply

    Bonsoir !

    Je compte me lancer à mon tour avec ma maison d’édition. J’aimerai tester 6 mois en tant qu’autoentrepreneur, mais j’ai un peu de mal à comprendre le fonctionnement.
    C’est une activité de commerce puisque ventes de livres , ok. Mais qu’en est-il des auteurs avec lesquels on travaille ? Ils ne peuvent pas être considéré comme salarié. Et-ce qu’ils entrent dans la catégorie des prestations de service puisqu’on devient leur éditeur ?

    Merci d’avance !

    • letarotdesfilles 14 septembre 2016 à 20:40 Reply

      L’auto entreprise n’est pas adaptée à l’édition
      Il vaut mieux faire une association
      L’auteur est un prestataire extérieur

  47. patriciatavaresdeoliveira 10 janvier 2017 à 14:38 Reply

    Bonjour, êtes-vous situé sur Paris?

  48. association avenir harmonie 11 février 2017 à 23:12 Reply

    je souhaiterais en savoir plus sur la possibilité associative pour devenir maison d’édition

    ‘le parcours et les démarches )
    merci

    • letarotdesfilles 11 février 2017 à 23:14 Reply

      Vous créez une association …et vous faites comme toutes les autres structures… simplement pas de taxes ni charges, hormis d’éventuels salaires

  49. Audureau Pierre 23 mars 2017 à 13:28 Reply

    Je pense qu’il est plus aisé de travailler en SARL qu’en EURL en prenant soin de ne pas être gérant majoritaire. Du coup le gérant minoritaire peut être salarié de la SARL. On évite ainsi le RSI de sinistre réputation et on peut défalquer ses frais et charges. Par contre je suis étonné de voir écrit qu’en association on ne paie pas de charges ni de taxes. On peut effectivement être exonéré de TVA mais du coup on ne récupère pas la TVA sur les charges. N’oublions pas que l’association qui publie et vend des livres fait partie du secteur marchand, comme les éditeurs sous statut d’entreprise. Je conseille à celles et ceux qui ont opté pour le statut associatif de bien se renseigner auprès des impôts ou d’une société compétente, voire d’un expert-comptable. Car s’ils sont soumis ultérieurement à un redressement fiscal, ils pourront fermer boutique !
    Enfin un point n’a jamais été abordé c’est celui des retenues sociales sur les rémunérations des auteurs à travers les droits d’auteur. Il y a là un régime spécial particulièrement intéressant, mais, bien que recevant des relevés de mes trois éditeurs, je suis incapable de l’expliquer. A voir par une personne plus compétente que moi. Bonne chance à tous dans vos entreprises.

  50. Général de Gaulle 27 juin 2017 à 07:34 Reply

    Bonjour,
    quelqu’un sait où je pourrai trouver un contrat d’édition participatif? Je compte créer ma maison d’édition à compte d’auteur, pour éditer tout le monde. Il me manque juste un exemple de contrat.

    Cordialement

  51. Alain de Scared Cat Prod 30 novembre 2017 à 02:55 Reply

    Merci pour votre article et vos conseils. Je suis aux Etats Unis et je travaille sur un projet d’édition une peu… coment dire… nouveau. J’aimerai échanger avec vous. Je pense qu’en combinant votre experience et notre projet nous pourrions faire de belles choses. Comment faire? Mon mail alain.coadou@outlook.com. Merci

    • MACM 30 novembre 2017 à 09:54 Reply

      J’ai quitté l’aventure éditoriale car appelée ailleurs…

  52. Adriana 5 septembre 2018 à 16:40 Reply

    Bonjour et merci a tous pour ces info précieuses. J’ai une question: est-il possible de travailler en France avec un SRL fait dans un pays de l’Europe de l’Est? Qu’est-ce que cela suppose? Merci d’avance!

  53. Grenoblois. 4 janvier 2019 à 12:58 Reply

    Bonjour;
    J’essaie depuis un an de créer ma maison d’édition, en eurl, mais les experts comptables me disent que seul c’est trop compliqué, pareil de la part de la chambre de commerce qui cherche à me faire voir un conseiller débile pour 60 euros; bref, je suis dégoûté car je ne demande pas un centime. En France il est très compliqué de créer sa structure visiblement, surtout lorsqu’on ne mendie pas. Du coup je stagne. J’ai passé une annonce pour trouver un ou plusieurs éventuels associés mais rien. Auriez-vous un conseil ultime à me donner avant que je n’abandonne définitivement mon projet?

    Cordialement.

  54. MARIE ROSE BILOA 10 juin 2019 à 07:35 Reply

    Bonjour ,
    ce blog est cool ;
    L’ envie de créer une maison d’ édition m’ est venue il y a peu .
    J’ écris il y a peu aussi : je me disais alors , pourquoi pas avoir une double casquette ?
    Je voulais donc en savoir plus avant de me lancer ;
    Tomber sur cet article , m’ a été bénéfique et me le sera toujours car ce que j’ y ai appris me sera utile dans mes débuts et dans la suite : Merci à vous !!!

  55. Blanche Bikie Bikie B'Akue 4 septembre 2019 à 19:54 Reply

    Bonjour. J’ai souvent nourri l’idee produire des oeuvres, aimant déjà écrire . La difficulté de se faire éditer m’a confortée dans cette idée. Seulement, je n’avais aucune idée de comment procéder. Cet article m’edifie véritablement. Ça a vraiment l’air d’un parcours du combattant mais je vais m’y essayer. Encore merci.

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